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Waremme capitale rock 2002 :
la salle du Métropole pratiquement remplie!


Lire aussi "Interview de Tena, Waremme capitale rock 2002"


Waremme capitale rock 2002 : la salle du Métropole pratiquement remplie.

C'est en « indoor » dans la salle rénovée de l'ancien cinéma Métropole que s'est déroulé le dernier festival rock de l'année en Wallonie.

L'affiche semblait moins intéressante que les éditions précédentes et pourtant les sept groupes présents ont su tenir le public en haleine. Les hostilités ont débuté vers 14 heures avec « Zone A », un groupe métal issu de l'atelier rock de Waremme qui a chauffé le public avec ses reprises de Limp Bizkit, Nirvana ou encore System of a down .« So Be It » le second band à se produire sur scène est centré sur la personnalité et la voix de Jessica Crespo ; autour de la chanteuse, les musiciens pratiquent une musique relativement rock avec des mélodies intéressantes ; un groupe à suivre de près.

Après ces deux jeunes formations, une des révélations des Francofolies de Spa 2002, j'ai nommé Tena, a monté d'un cran l'ambiance déjà surchauffée de la salle. Tena sortira prochainement un album et ils ont proposé en primeur leurs nouveaux morceaux très énergiques toujours interprétés avec le charisme particulier de Chrissou leur chanteuse. Après un rappel bien mérité ils ont cédé la scène à Daan. Originaire de Leuven, Daan Stuyven, le comparse de Rudy Trouvé au sein de Dead Man Ray a présenté son deuxième album qui contient beaucoup plus de synthé et de basse qu'auparavant. Les sonorités des compositions sonnent également plus techno et au vu des réactions du public, ce groupe devrait encore augmenter sa popularité dans les prochains mois.

Jérôme Mardaga (alias Jéronimo) a fait du chemin depuis « Mon éternel petit groupe ». Le Liégeois connaît en effet une ascension remarquable dans le monde du rock belge. « Un monde sans moi », son récent album est d'ailleurs excellent et son éternel petit groupe pourrait très bien devenir grand.C'est en tout cas ce que nous lui souhaitons. Un point négatif toutefois : les paroles un peu trop simplistes mais est-ce vraiment un problème ?

Les hollandais de « The Gathering » terminaient l'affiche de ce festival. Déjà présents en 2000, ce groupe de métal atmosphérique s'est fait attendre ; problèmes techniques paraît-il ! Des classiques tels que " Nightime Birds " ou " How to measure a planet " sont incontournables mais on peut affirmer que ce concert ne restera probablement gravé que dans les mémoires d'une dizaine de fans car le set fut relativement routinier.The Gathering prépare actuellement un nouvel album et l'on espère qu'ils reviendront en meilleure forme pour le présenter.

Originalité de ce Waremme capitale rock 2002, une « after party » avec le groupe « Nineties Buddies ». Tournant autour de Delphine et Isabelle(les deux chanteuses), ce groupe de reprises interprète avec talent certains succès des années nonante (Alanis Morissette, Skunk Anansie ou encore Sheryl Crow). Il est toutefois dommage de constater que le public était un peu
disséminé lors de cette « after party » mais il faut bien dire qu'elle a commencé très tard et qu'après plus de dix heures de musique dans les oreilles, le public était peut-être fatigué !

E.Werner



Interview de Tena,
Waremme capitale rock 2002



E.Werner : D'où provient toute l'énergie que vous dégagez ?

Tena : Elle provient du plus profond de nous, on essaie de mettre nos « tripes » dans ce que nous faisons, ce n'est pas plus compliqué, on essaie de rester naturel et le plus possible accessible aux gens.

E.W. : Votre album sortira bientôt, de quoi se compose-t-il ?

Tena : Il y aura 12 titres, quelques balades acoustiques parce qu'on avait envie de prendre le contre-pied de ce que l'on sait faire (du rock plus énergique ndlr), on est fier de ce que l'on a fait jusqu'à présent. On a des propositions pour la signature de l'album mais on attend pour l'instant, on préfère rester libre artistiquement surtout pour un premier album, après on verra.

E.W. : Quelle est l'origine du nom Tena ?

Tena : Pas d'origine particulière. On voulait un nom très court et à consonance latine ; par la suite on s'est aperçu qu'il existe une ville en Equateur qui s'appelle Tena, en Espagne également. On ne voulait pas prendre un nom anglophone car trop de groupes le font. De plus tous nos titres sont en français et c'était important pour nous de se démarquer par rapport à cela.

E.W. : Hormis un premier CD, quels sont vos projets futurs ?

Tena : Notre but est pourquoi pas d'aller faire un petit tour du côté du Canada car nous chantons en français et on aurait peut-être plus de chances d'exploser la-bas qu'ici. De plus c'est vrai qu'après le succès des francofolies de Spa, on a été contacté par des Québécois.

E.W. : Un petit scoop concernant les paroles de votre premier album ?

Tena : Les paroles parlent de ce que l'on vit au quotidien, on parle pas mal de sexe mais on a un batteur qui est obsédé sexuel (rires).c'est la raison ; c'est le Rocco Siffredi de la batterie (rires). De plus c'est chanté par une fille (Chrissou) donc ça a forcément des doubles sens, etc.

Propos recueillis par E.Werner

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