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' Luc Baiwir ... bercé entre top 50 coréen et
musique classique'
 Récemment, notre artiste
wallon, qui partage sa vie entre Liège et le sud de la France pour des raisons professionnelles, a accepté
de répondre à quelques unes de nos questions. C'est avec beaucoup de gentillesse et d'à-propos
qu'il nous parle de sa carrière musicale.
C'est par des études de musique classique au Conservatoire qu'il fait ses premiers pas dans l'univers des
sons, de la mélodie et de l'harmonie. Découragé par le 'numerus closus', il décide
d'abandonner ses études de piano pour s'orienter vers la composition.
Tout naturellement et simplement, en l'absence d'orchestre et afin de travailler le plus concrètement possible,
c'est le synthétiseur qui le séduit. C'est grâce aux synthés qu' il accède ensuite
au monde de l'entreprise par le biais de la publicité pour aboutir finalement à la musique de film.
 Primé
à l'étranger grâce au film documentaire (Festival de composition d'Antibes), il acquiert
les moyens de créer son propre studio d'enregistrement. Motivé et envoûté par sa passion,
il décide d'en faire son métier.
Un peu par hasard, il sort un album à la suite de différentes commandes provenant de France pour
des festivals. Refusé dans un premier temps par différents producteurs lui assurant un échec
notoire, il est pourtant repéré par un producteur à l'autre bout de la Belgique, à
Robertville. Roger Lecoq, attiré par le côté inédit de la composition, lui propose une
collaboration pour un mega concert sur le Lac de Robertville. Luc accepte l'aventure.
C'est sous cette étoile que naît le festival de Robertville au début des années
90 et ce méga concert attire la grande foule puisque 12.000 personnes découvrent enfin ce talent
liégeois instigateur de l'évènement et producteur du CD '"Okeanos"
Commence alors une multitude de rendez-vous et non des moindres comme le Forum, Forest National, les concerts à
l'étranger.....l'aventure se profile à l'horizon, la voile est toute dressée et le succès
ne se fait pas attendre, mais surtout se fait entendre.
 En 1997, lors des fêtes
de Wallonie et pour l'inauguration de la place St Lambert, un grand concert accueille plus de 30.000 personnes.
Plus récemment avec sa production emblématique, la"Symphonie des Ages", un concert organisé
au choeur de la cathédrale reconstituée lui permet d'atteindre un de ses objectifs dans le domaine,
qui est aussi le sien, celui de la musique classique. Les choeurs et l'orchestre de l'Opéra Royal de Wallonie,
le pianiste Patrick DHEUR et la soprano Alexise YERNA en sont les interprètes devant plus de 35.000 spectateurs.
Le 21° siècle reste un événement et un avènement dans sa carrière puisqu'il
lui permet de se tourner enfin vers l'orchestre sans oublier ses origines .
Comme il le dit si bien et non sans humour, il n'occupe pas encore les plages de Musique 3 et reste en général
boudé par les radios qui ne lui trouvent aucun créneau pour des diffusions mais le public suit, l'apprécie.
Il commence enfin à être reconnu et les commandes se font de plus en plus nombreuses dans le milieu
classique.
Dès le 4 Octobre et grâce au Festival de Musique de Huy, une de ses pièces pour orchestre
à cordes dans un style 'baroque' verra le jour et portera le nom non moins évocateur 'Danseries
et Menteries'; en effet, Luc n'est pas très loquace mais c'est une production ludique dont le lien avec
la musique de la renaissance est évidente..."danseries" mais n'en reste pas moins "menteries",
tout est original: à découvrir.
 Au mois de novembre, la création
d'une nouvelle pièce pour choeur et orchestre "CRISTELANNE" commandée par P. Thimus
( Chef d'orchestre) et P. Dheur (Pianiste) sera présentée à l'église Saint-Jacques.
Cette nouvelle composition de Luc Baiwir est écrite pour piano, mezzo-soprano, choeurs et orchestre symphonique.
Toute l'originalité de l'oeuvre de notre liégeois sera mise en exergue pour raconter la légende
de "Cristellane, reine du pays des vents". La légende du vent, voilà une nouvelle incursion
dans un monde que Luc Baiwir n'avait encore explorer...
Etonnant, c'est en Asie et plus particulièrement en Corée que Luc Baiwir recueille le plus
beau fruit (commercial) de son travail, il fait partie du 'Top 50' et est repris sur des compilations aux
côtés entre autres de Michaël Jackson, Rod Stewart... à bon entendeur !!! Il signe la
musique du film "Chingu" aux côtés de Robert Palmer ... sa composition entre et monte aujourd'hui
encore dans le top 50 coréen ! Ses musiques classiques paraissent aux côtés de grands noms
sur des compilations opéra de Sony Music! Plus de 100.000 exemplaires de son premier album coréen
vendus en 2001 an et son deuxième CD vient de paraître.
Qui a dit: Ne rêve pas tes rêves, vis les ?
En tout cas pour notre artiste, c'est chose faite après avoir réalisé le cd 'La Symphonie
des âges' ayant nécessité de gros moyens en Europe, il s'attaque au marché américain.
En effet, sa symphonie sera créée aux USA en février prochain à Greensboro près
de Washington, ni plus ni moins !
Et quand il évoque un rêve inouï de réaliser la musique d'un film dans une méga
production hollywoodienne, on ne sait pas où il pourra s'arrêter.
Scoop de dernière minute: une société américaine - de Los Angeles!- vient juste
de contacter notre artiste pour envisager de nouvelles productions dès 2003, 2004... le rendez-vous est
déjà pris en février prochain... comme quoi l'Est ouvre les portes de l'Ouest.
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