Revalidation des animaux sauvages blessés

Ce centre n'existe plus à Liège

CROH Centre de Revalidation des Animaux Handicapéssigle du CROH

De nombreux centres....

Il y a en Belgique, une trentaine de centres de ce genre, tous agréés de la Région Wallonne (les animaux sont d'ailleurs bagués officiellement au moment de leur remise en liberté). Ceux qui y officient sont des bénévoles. Lorsqu'il a repris la responsabilité de ce service en 1992, Monsieur Maesen, infirmier de profession, était prépensionné. Son expérience médicale fut bienvenue dans cette nouvelle activité. Sans discontinuer, il se consacre, depuis, au service de ces animaux. Des vacances ? Difficile car l'aide aux oiseaux est une oeuvre quotidienne où il est difficile de se faire remplacer.

Une activité intense...
L'année dernière plus de 700 pensionnaires ont pu profiter de ses installations.

Réalisées entièrement par les soins de notre hôte, elles se composent principalement de cages assez vastes pour permettre aux oiseaux de réapprendre à voler.

Ces volières dont la plus grande mesure plus de 4m de haut sur une longueur de 8m, sont conçues pour pouvoir être divisées.

Elles peuvent grâce à des séparations s'adapter rapidement aux besoins des différents pensionnaires tout en ne nécessitant qu'un minimum de place.

De plus, elles sont pourvues d'un système de sas pour empêcher qu'un oiseau ne s'échappe inopinément lorsqu'on le nourrit.

D'autres animaux ?
L'autre spécialité maison, ce sont les hérissons. Une zone leur est réservée. Mais vous ne les verrez pas parmi les photos qui illustrent cet article. Ces heureux hibernent bien sûr.
Quant autres animaux blessés de plus grande taille, qui lui sont amenés, Monsieur Maesen les aiguille vers d'autres centres plus vastes.


Les pensionnaires actuels...

Une buse...

Actuellement, une buse qui a reçu cinq plombs dans le corps.
Ceux-ci sont mal placé et seul, celui qu'elle a dans le pied, et qui la gêne fortement, lui sera retiré prochainement. Enlever les autres serait trop dangereux pour la survie de l'animal.
On craint néanmoins que le plomb présente à terme un risque de saturnisme pour l'oiseau.

Un épervier blessé...

 

Blessé certainement à la suite d'un choc contre une fenêtre, l'animal a des difficultés d'équilibre

En bandant les yeux de la bête, celle-ci se calme.
Visiblement, elle est insensible à la piqûre. Epervier...

Un respect de la nature...
En voyant les soins qui étaient prodigués, et comme chaque cas était l'objet d'un traitement personnalisé, je suis tenté de demander si les animaux se laissent peu à peu apprivoiser au cours de leur séjour.
Monsieur Maesen, me reprend de suite. Fidèle à une philosophie écologiste très rigoureuse, il évite au contraire tout phénomène d'apprivoisement. "L'oiseau doit rester éloigné de l'homme et fuir à l'approche de celui-ci".

Que faire si vous trouvez un animal blessé ?
Si possible commencer par contacter Monsieur Maesen. Ainsi celui-ci pourra vous indiquer la marche à suivre et de son côté préparer l'arrivée de l'oiseau au centre.

De toute manière, ne jamais utiliser de cage pour transporter la bête. Préférez une boîte en carton afin de ne pas risquer de la blesser. Prévoyez toujours des gants. Faites bien sûr attention: une réaction violente et imprévue de l'animal est toujours possible. Ainsi un héron cherchera à se défendre en essayant d'atteindre vos yeux au moyen de son long bec. Les grands rapaces restent dangereux et la prudence impose le recours à un spécialiste.

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