Léonie de Waha, une féministe, pédagogue et militante wallonne

Léonie de Waha, une féministe, pédagogue et militante wallonne.

Léonie de Waha est un nom bien connu à Liège et dans sa région.

Mais pour beaucoup de Liégeois, il fait référence à un établissement scolaire d’enseignement supérieur communal, situé sur le Boulevard d’Avroy à Liège: l’Athénée Léonie de Waha.
 
La personnalité forte et attachante de Léonie de Waha ne se limite cependant pas au seul nom attribué à une école.

Née dans une bonne famille, bourgeoise et libérale le 31 mars 1836, Léonie de Waha sera tout au long de son existence, une femme d’exception pour son époque.

Féministe avant l’heure, elle se consacrera activement à l’éducation des jeunes filles.

Créatrice d’un Institut Supérieur de Demoiselles privé, elle mettra en pratique dans son école, des méthodes pédagogiques innovantes : la méthode Fröbel.

Elle sera également une fervente et une active militante wallonne, attachée à sa région et parlant fréquemment une langue wallonne chère à son cœur.

Avec Nathanaël Brugmans, professeur à l’Athénée Léonie de Waha, découvrons ici quelques facettes de la vie et de l’œuvre, d’une femme que l’on pourrait qualifier aujourd’hui de « moderne » et « exceptionnelle » à bien des égards.