Vendredi 19 juillet 2003 : programmation 100 % rock sur la scène
Pierre Rapsat, un Moustaki très amical au casino et un " signe indien " s'appelant Jeronimo au
Parc de 7 heures…
C'était l'ouverture de la scène Pierre Rapsat ce vendredi et le quintet présent (Vincent
Venet, An Pierlé, Venus, Saez et Ozark Henry) a marqué les amateurs de rock.
Vincent Venet, c'est ce jeune auteur-compositeur qui a sorti en 2002 (enfin) son premier cd " 70 cl ".
teinté d'une pointe de poésie, d'un peu de bd et de rencontres avec ses idoles, Vincent a su se faire
un nom dans le petit monde de la musique et a brillamment défendu son album pour un concert intéressant
mais trop court…
An Pierlé, quand à elle, on n'a plus vraiment besoin de la présenter. Cette mignonne anversoise
a déchaîné les passions et au dire des spectateurs (on ne sait pas être partout à
la fois, ndlr), le concert de la demoiselle du port fut d'une qualité incroyable !
Venus, le groupe de Marc Huygens n'a pas convaincu les spectateurs. Ceux-ci étaient en effet nombreux a
signaler que c'était probablement le groupe de trop sur cette scène ! ils n'ont offert au public
qu'un set trop court (30 minutes au dire de certains) et le toujours charismatique chanteur a même "
snobé " pas mal de nos confrères… A revoir prochainement !
Pour clôturer la soirée sur la scène Rapsat, Ozark Henry ( Ozark étant le nom d'une
chaîne de montagnes dans les rocheuses américaines), Piet Goddaer (son vrai nom) A ébloui un
public déjà conquis d'avance : il faut dire que le gars est une véritable superstar en France,
en Allemagne et a un grand fan en la personne de David Bowie ( ! ). Ozark a distillé sa pop émotionnelle
de belle manière pour terminer cette longue soirée estivale devant plus de dix mille spectateurs
usés mais content d'avoir pu vibrer 100 % rock !
Un Georges Moustaki très amical dans la grande salle du casino…
Moustaki, un grand Monsieur de plus aux francos… la première chose qui vous arrive certainement dans les
oreilles, c'est " Le Métèque ". Cet immense et talentueux auteur-compositeur ( il a écrit
" Milord " pour Piaff, " Sarah " pour Serge Reggiani) a triomphé au casino devant une
salle comble. Et la sympathie du bonhomme (on a eu l'occasion de le rencontrer 30 minutes avant son concert, il
se baladait simplement dans les parcs du casino, ndlr), cette sympathie profonde et sa gentillesse, nous a marqué.
En concert il nous " promène " d'anecdotes en anecdotes, proposant amicalement des chansons intemporelles
telles que " Il est trop tard ", " Les eaux de Mars " ou encore " Ma Liberté ".
Ce moment émouvant en a fait pleuré plus d'un et cet anar-gauchiste a définitivement réveillé
doucement les spectateurs qui n'en demandaient pas tant. Le Métèque est toujours bien présent,
s'il passe près de chez vous allez lui faire un petit coucou sympathique car des personnages aussi talentueux,
on en redemande…
Au Parc de 7 heures, Jeronimo déchaîne la foule !
Jéronimo, non pas l'indien, l'autre. Celui qui monte, qui grandi et surtout qui distille son rock carré
bien enlevé… Oui, c'est bien de Jérôme Mardaga que nous parlons… Pas de doute ! Lui qui chante
" Son éternel petit groupe " a été applaudi par des festivaliers en folie et je
vous conseille de regarder la vidéo-interview réalisée juste après son concert.
Son spectacle nerveux et dynamique a confirmé qu'il était bien talentueux et proche de nous : il
nous parle de sa femme qui le trompe ( ! ), de sa peur des Américains…Bref, du très bon rock belge
comme on en redemande et on espère le revoir encore et encore prochainement.
Décidément ces Francos 2003 nous apportent de très bonnes choses et c'est loin d'être
terminé…
E. Werner
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