Ceci n'est qu'une vue partielle des pièces présentées à VervierSima.
Pour en découvrir toutes les richesses une visite s'impose
!


De la laine brute au tissu...



Chez le broker

© photos E. Coumanne  


C'est la première étape: le négociant, grâce à ses connaissances, va sélectionner les laines sur simple 
observation des échantillons.

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Triage et lavage...



Dans la toison du mouton tout n'est pas utilisable, d'où la nécessité d'effectuer un tri.
Ensuite, comme la laine à l'état brut est poisseuse, il faut la laver plusieurs fois.
L'eau du barrage de la Gileppe était particulièrement adéquate pour ce travail.
Et dès 1868, une machine est inventée pour cela, c'est le Léviathan, 
véritable monstre de technique pour l'époque.

A l'eau, on ajoutait bien sûr des détergents. Avant l'apparition de ceux-ci, on avait recours
à l'urine humaine car celle-ci contenait de l'ammoniaque.
Etape suivante... 

 



Le Cardage

Le travail de l'ouvreuse, qui déchiquetait la laine, précédait le cardage. 
Celui-ci permettait de démêler les fibres courtes et frisées 
afin de produire un matelas dans l'objectif de former des boudins homogènes. 

A partir de la laine brute, on obtient deux types de fibres: des fibres longues, et des fibres courtes.

Les fibres longues étaient destinées au  peigné, produit plutôt haut de gamme.
La carde, quand à elle, travaillait les fibres courtes qui étaient meilleur marché. 

Les usines verviétoises étaient si performantes qu'elles arrivaient à fabriquer du cardé
qui ressemblait de très près à du peigné, et qui, de ce fait, pouvait être vendu plus cher.
De nombreux industriels à Verviers étaient spécialisés dans le cardage.
Etape suivante... 



 




Le filage


Le but de cette étape est de tordre et d'enrouler le fil sur des bobines.
La fileuse mécanique appelée "mule Jenny" dont vous voyez l'exemplaire ci-dessus date
de 1800, et peut être considérée comme le fondement de la révolution industrielle dans le textile. 
Elle a été inventée par l'anglais Samuel Crompton au siècle des Lumières. 
Etape suivante... 
 

 

L'ourdissage



A partir de bobines individuelles, on va disposer les fils les uns à côté des autres afin de les paralléliser. 
Ensuite, on les enroulera sur un cylindre qui contiendra  jusqu'à 7.000 fils.
Etape suivante... 

 
 


Le tissage




Les fils de chaîne sont les fils disposés verticalement.
Les fils de trame sont les fils horizontaux.
La navette, à chaque passage transversal, ajoutait au tissu un rang de trame.

La machine présentée ici a été fabriquée par la firme verviétoise Snoeck au début du 20e siècle.
Elle permettait d'utiliser 7 navettes en même temps, et de jongler, grâce à cela, avec les couleurs.

Pour rappel, le tissage mécanique n'apparaîtra que 80 ans après le filage.

Etape suivante... 

 
 





La finition



Le lainage du drap faisait ressortir la laine, notamment pour les lodens,
au moyen d'une brosse à chardons naturels.

Etape suivante... 
 






Le labo de teinture


De nombreuses usines dans la région verviétoise
étaient spécialisées dans le traitement des textiles,
et notamment dans la teinture des fibres.


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© photos E. Coumanne
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