Interview du professeur Gob .
CybLg : Quand vous avez commencé, je suppose que c'était un certain challenge. Vous
y avez tout de suite cru?
Professeur André Gob : En fait, c'est Noémie Drouguet, mon assistante, qui m'a proposé
le sujet comme mémoire et que j'ai accepté. J'ai alors engagé Noémie et elle a pu continuer
le travail qu'elle avait entamé. Donc, est-ce que j'y ai cru ? Sûrement. Je suis tout à fait
convaincu par ce genre de musées : des petits musées locaux.
CybLg : Comment sentez-vous la relation avec le village ?
Professeur André Gob : Pour le moment, j'ai un peu l'impression que c'est une greffe et il faut que
la greffe prenne . ../.. Ce que nous avons proposé, c'est un projet global qui s'insère dans la vie
du village. Nous avons également proposé différents moyens pour essayer que les gens participent
activement à la vie du musée.
CybLg : Un regret? Un espoir?
Professeur André Gob : L'espoir; c'est que ça ne s'arrête pas à un "bâtiment-musée".
../.. Nous aimerions que ça prenne dans le village, que ça se développe, qu'il y ait des visiteurs,
des écoles, etc…
CybLg : Je crois qu'il y a des choses prévues, une sorte de "chapeautage" avec le Musée
de la Vie Wallonne?
Professeur André Gob : Le Musée de la Vie Wallonne est en train de se repositionner. Il y
a un conseil scientifique, dont je fais d'ailleurs partie, qui doit réfléchir à son avenir.
Ca peut être le redéploiement des collections dans le bâtiment, mais aussi la façon dont
le Musée de la Vie Wallonne fonctionne avec les musées de la Province. Paul-Emile Mottard est d'ailleurs
très partisan de faire un réseau et sa présence ici montre que c'est tout à fait concret.
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